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La transition agro-écologique vers un monde « glyphosate-free »

La transition agro-écologique vers un monde « glyphosate-free »

Glyphosate peut-on vivre sans ?

L’INRA vient de publier un rapport commandé en urgence par les ministères pour alimenter la reflexion et planifier sérieusement la transition agro-écologique au regard de l’utilisation d’une molécule essentielle au dispositif de production d’alimentation en France mais aussi dans le monde. Le rapport dit ainsi en p64

« L’irréversibilité des chemins empruntés
Depuis sa mise sur le marché en 1974, le glyphosate s’est partout progressivement imposé comme un produit bon marché, facile à mettre en oeuvre, et efficace. Sa popularité ayant conduit à un usage généralisé, la remise en cause de son utilisation souligne le degré de verrouillage de certains itinéraires y ayant largement recours. L’agriculture de conservation illustre bien cette situation. Les structures des exploitations (augmentation de leur taille conjuguée à la réduction du nombre d’Unité de Travail Humain) ainsi que les parcs d’agroéquipements en lien avec l’adoption d’autres approches du travail du sol, constituent deux traductions concrètes des évolutions conduites au cours des dernières décennies. »

Pour répondre au défi que pose le changement climatique et la volonté des populations de préserver l’environnement, il est nécessaire de sortir des dogmes pour établir des « politiques durables »

La conclusion du rapport est reprise ci-après  en intégralité ; le rapport est téléchargeable : rapport-glyphosate-inra-6

5-Conclusion
La réflexion sur la sortie du glyphosate est bien évidemment à contextualiser dans la trajectoire globale de réduction de l’usage et de l’impact de l’ensemble des produits phytopharmaceutiques, dont les herbicides, incarnée en France par le plan Ecophyto, déclinaison nationale de la directive européenne 2009/128. Et pourtant, par rapport à cette trajectoire générale, le glyphosate occupe une place très particulière, car il ne se substitue pas aux autres herbicides car il permet soit de résoudre des situations d’enherbement spécifiques, soit une gestion simple de l’ensemble de la flore adventice.
En effet, en analysant ses seuls aspects économiques et agronomiques, le glyphosate combine de nombreux atouts que l’on peut résumer à une palette élargie d’efficacité, alliée à un faible coût et une facilité certaine d’utilisation. Maintenant objet de controverses, son profil d’impact environnemental a été jugé plutôt favorable lors des différentes évaluations préalables aux mises en marché. Des atouts mis à profit dans de nombreuses situations où le glyphosate a permis d’intervenir dans des terrains difficiles, s’est substitué à du travail manuel pénible, a permis de dévitaliser les plantes vivaces et pérennes en fin de cycle, a remplacé du travail mécanique visant à garantir un bon désherbage. Depuis son introduction en 1974, le glyphosate a progressivement conquis ces nouveaux créneaux, venant parfois en remplacement de molécules dont l’AMM a été retirée. Indéniablement, le glyphosate a pu accompagner les développements d’une partie importante de l’agriculture. La France, comme d’autres pays, n’a jamais franchi le pas de cultiver des variétés OGM tolérantes à son usage. Mais pour les autres usages, certains agriculteurs ont pu étendre leur exploitation en bénéficiant de meilleurs débits de chantiers, d’autres arrêter de labourer et faire évoluer en conséquence leur parc d’agroéquipements, d’autres encore introduire son usage dans les pratiques pour implanter des cultures sur des terrains sinon peu propices ou récolter dans de meilleures conditions. Autant de situations qui, à présent, se retrouvent dans des difficultés et impasses plus ou moins marquées. On savait faire de l’agriculture avant et on saura en faire ‘après’, mais les changements de structure et d’organisation éprouvés par l’agriculture française (et européenne) au cours des dernières décennies, dont certains rendus possibles justement grâce à l’utilisation du
glyphosate, ne permettent pas d’envisager un retour à ‘avant’ et obligent à construire un ‘après’ différent.
Les alternatives techniques doivent permettre de maintenir une pression sur les adventices, assurer la destruction des couverts pour installer les cultures, pour entretenir vignes et vergers et faciliter la récolte dans des situations maitrisées. En cas de retrait du glyphosate, pour maintenir leur niveau de revenu et de rendement, les agriculteurs devront mobiliser ces alternatives seules ou de façon combinée :
• La destruction physique par le désherbage mécanique et le travail superficiel du sol, en particulier au cours de la période d’interculture pour les cultures annuelles, ou au pied des ceps et des arbres dans le cas de la viticulture et de l’arboriculture respectivement. Ceci inclut aussi le recours au bâchage ou à la couverture des sols à l’aide de paille.
• Le labour pour assurer la destruction par enfouissement de l’ensemble de la végétation. Ceci entraine également l’enfouissement des graines d’adventices qui sont en surface, ce qui empêche leur levée au cours de la saison suivante, mais limite leur prédation par les insectes.
• Une somme de stratégies d’évitement partiel dont le recours au gel hivernal des couverts intermédiaires, via le choix des espèces adaptées, ou l’utilisation d’agro-équipements spécifiques permettant le hachage de la végétation. Ceci évite ainsi le recours à une destruction chimique totale.
• La culture sous mulchs vivants, qui induit une modification profonde de la flore adventice et une limitation des adventices vivaces ou problématiques.
• L‘utilisation ciblée d’autres herbicides homologués (mais qui peuvent avoir des profils tox/écotox plus défavorables que celui du glyphosate), pourra être nécessaire pendant une période de transition pour traiter les adventices vivaces qui résisteraient aux options précédentes.
Les difficultés ou impasses identifiées comme les plus profondes concernent les débits de chantiers en lien avec l’extension de la taille des exploitations (associée à une modification démographique profonde dans les campagnes dont on imagine mal qu’elle puisse être réversible), l’évolution des implantations dans des systèmes sans travail du sol (agriculture de conservation) (pour cause d’évolution du parc d’équipement et de motorisation ainsi que de choix de principe), les modifications d’assolement notamment dans les situations difficiles de sols facilement engorgés, caillouteux, en pente ou propices à l’érosion (car dans la lignée d’une spécialisation accrue des territoires), les cultures pour des marchés spécifiques avec fortes contraintes techniques (production de semences, légumes de frais et de conserve cultivés en plein champ) et enfin le choix de productions et d’outils qui requièrent une surface sans végétation ni terre libre pour balayer puis aspirer la récolte (pour cause de dépendance au chemin dans la construction des agroéquipements). Les freins généralisés concernent le bilan économique, surtout au cours de la transition, avant que les alternatives se soient adaptées et qu’elles aient bénéficié d’une compression de leur coût en corolaire de leur usage accru.
Les mesures d’accompagnement recommandées concernent les aides à l’investissement, la mobilisation des MAEC Systèmes, la mobilisation des dynamiques collectives d’agriculture et le conseil et la formation, l’utilisation de la réglementation et notamment des CEPP et les organisations de filières, notamment en favorisant le reconnaissance de produits issus de filières sans glyphosate. La recherche et la recherche appliquée joueront également un rôle, à la fois pour la maîtrise des hétérogénéités intra-parcellaires, pour créer des options nouvelles, via par exemple le biocontrôle.
Evidemment, sans vision sur le temps de transition, sans connaitre les marges d’améliorations des différentes alternatives, sans maîtriser le rattrapage possible sur les prix et consentement à payer
des produits finaux, sans savoir ce que feront nos voisins, il est tentant de souligner les impasses réelles et supposées, de privilégier le statu quo. De fait, puisque l’on a retenu d’autres chemins, il n’est pas aisé de savoir s’il est possible de ramasser des noisettes par aspiration sur un couvert tondu à ras, si d’autres cultures sont possibles sur des terrains jugés difficiles, si suffisamment de paillis sera disponible pour couvrir les situations qui y auraient recours, et surtout si les défauts d’approvisionnement de certaines filières ou lieux de collecte avec un changement d’assolement peuvent induire des effets en cascade plus ou moins marqués.
Pour ne pas être prisonniers des difficultés de projection, nous avons privilégié de partir de situations réelles. Nous n’ignorons pas qu’elles peuvent toutes résulter d’historiques différents et de trajectoires de long terme pour arriver au stade où elles ont été identifiées. Aussi, l’existence d’une situation B n’utilisant pas de glyphosate en de très nombreux points similaire d’une situation A utilisant du glyphosate ne dit que peu de choses sur le temps et le chemin à emprunter pour aller de A à B. Nous n’avons pas vu de besoins majeurs d’ajustement de l’équipement ni de la puissance de motorisation (dans les exceptions, les agriculteurs en semis direct qui voudront repasser à des techniques culturales simplifiées avec le retrait du glyphosate, et les fermes de grande taille où les débits de chantier sont devenus un élément structurant). De même, si nous avons noté des modifications logiques de calendrier avec plus d’interventions de travail du sol à l’approche des semis, ces modifications semblent d’ampleur modérée et souvent par décalage plus que par ajout d’interventions (dans les exceptions, la destruction mécanique du couvert d’interculture si cette intervention doit avoir lieu à un moment spécifique). En revanche, nous n’avons pas à disposition d’indicateurs rendant compte de l’état des stocks d’adventices dans les sols, élément qui peut faire la différence entre des situations qui nécessiteront un gros effort pour contenir les adventices et d’autres où cela sera relativement aisé. La connaissance du stock de graines d’adventices semble ainsi un facteur-clé, pourtant à ce jour très difficilement accessible. Nous n’avons pas non plus de mesure de la charge mentale pouvant résulter de l’obligation de pratiques plus fines, basées sur l’observation, à réaliser dans des délais plus longs parfois avec l’aide de personnel employé alors même que le nombre de jours favorables pour intervenir mécaniquement peut être plus faible ; bref nous ne pouvons rendre compte de la quiétude relative que pouvait engendrer la facilité d’emploi alliée à la relative certitude du résultat.
L’analyse des diverses situations souligne que la sortie du glyphosate ne se fera pas par l’utilisation d’une option unique pour tous, ni même d’une option technique unique pour une exploitation agricole ou un système de culture donné. C’est donc plutôt vers l’identification de combinaisons techniques adaptées localement que s’orientent les recommandations. Ceci contribue à la complexité apparente et à la charge mentale, en particulier pendant la phase de transition.
L’analyse des jeux de données issues de conditions réelles, et de la littérature scientifique et technique met en évidence des solutions qui relèvent de niveaux de maturité technologique différents, depuis des options techniques déjà disponibles, à des options demandant encore des développements et même, des établissements de preuve de concept. La recherche et la recherche appliquée doivent être poursuivies sur la problématique de la sortie du glyphosate, et plus largement sur la réduction de l’usage et de l’impact des produits phytosanitaires. Mais l’étude conduite pour cette saisine introduit une rupture paradigmatique forte qu’il conviendra d’approfondir. La situation du glyphosate et les situations d’impasse potentielle enregistrées incitent à réfléchir une autre modalité d’utilisation des pesticides en général, et herbicides en particulier. En effet, ce sont surtout contre les adventices vivaces et les fragments végétatifs souterrains qui peuvent permettre leur propagation que l’usage de cette molécule va être le plus difficile à remplacer. Or, ces adventices ne couvrent dans bien des cas, qu’une faible part des surfaces et l’enjeu nouveau est donc clairement la
prise en compte des hétérogénéités spatiales, leurs caractérisations et leur prise en compte dans les programmes d’interventions et de protection des cultures. Dans le champ de l’agriculture de précision, cette attente parait insuffisamment relayée et travaillée.
Le rapport n’a pas traité des dimensions réglementaires et de la décision publique, mais de la question de la transition. Si l’utilisation du glyphosate incarne par bien des aspects une situation de verrouillage technologique autour d’une molécule, l’enclenchement et le déroulement de la transition nécessitent une vraie lisibilité et stabilité de la décision publique et de la réglementation.
Enfin, tout au long de ce rapport et en reconnaissant les différences, les auteurs ont cherché à ne pas isoler le glyphosate de l’ensemble de la problématique de réduction des pesticides. En effet, il serait erroné de croire que la recherche d’une trajectoire de réduction des usages et des risques des pesticides puisse passer seulement par l’analyse des effets de la suppression de molécules prises séparément, fussent-elles d’un usage aussi massif, en tonnage et en NOmbre de Doses Unités (NODU), que le glyphosate. En effet, la disponibilité du glyphosate a permis de résoudre des difficultés engendrées par des programmes de protection non raisonnés à d’autres étapes des successions culturales, comme le développement de flores adventices de graminées résistantes à des sulfonylurées. Mais a contrario, le retrait du glyphosate va vraisemblablement engendrer des usages, en volumes plus limités, de molécules à profils toxicologiques moins favorables pour contrôler la flore la plus difficile, voire d’autres bioagresseurs comme dans le cas de la gestion des bananeraies. C’est donc bien l’ensemble de la protection des cultures qui doit être et rester la priorité, en privilégiant les re-conceptions de systèmes économes et avec des cadres réglementaires encourageant la conception et la mise en oeuvre d’actions vertueuses, tout en conservant la capacité d’une adaptation aux conditions locales.
En terme de ressources analytiques, le travail dans le cadre de la présente saisine a montré la puissance de calcul et d’analyse qu’offrait le réseau Dephy Ferme par sa largeur (diversité des situations décrites, précision des informations sur les systèmes de culture) et par sa profondeur (suivi dans le temps des trajectoires d’exploitations agricoles). Ce système d’information constitue une ressource de première importance pour la transition de l’agriculture française vers des systèmes économes en produits phytopharmaceutiques.

 

Energie en Toit : une association citoyenne pour développer les énergies renouvelables sur Montpellier et les environs..

Energie en Toit : une association citoyenne pour développer les énergies renouvelables sur Montpellier et les environs..

Logo_EnergieEnToitStatuts Energie en Toit

Un groupement de citoyens de la Métropole de Montpellier et des environs vient de se constituer en association dénommée « Energie en Toit » . Son objectif est de faire sa part pour la prise en main du destin énergétique du  territoire locale de Montpellier et d’y générer de l’activité économique, grâce à de l’épargne de proximité investie dans des moyens de production.

Les principales étapes du projet :

  1. Identifier des Toitures
  2. Créer une société coopérative
  3. Réinvestir localement

L’association propose dans un premier temps de valoriser le potentiel solaire territorial par l’installation de toitures photovoltaïques. En tant que particulier membre d’une association ou collectivité locale vous pouvez participer et proposer des toitures que la coopérative qui sera créée se  chargera d’équiper. Une part des bénéfices (la plus grande possible) sera allouée  au réinvestissement alors qu’une autre part (la plus juste possible) sera perçue par les propriétaires de toits qu’ils soient un particulier ou une collectivité.

En tant que propriétaire ou gestionnaire d’un toit (de particulier ou de collectivité locale) susceptible de recevoir un équipement vous pourrez  le louer avec un bail sur 20 ans à la société coopérative locale qui installera des panneaux solaires. A l’issue du bail vous serez propriétaire de l’installation.

Vous pouvez aussi investir vos économies dans un projet de transition énergétique et contribuer au financement pour l’accès à l’énergie solaire et locale en prenant des actions dans la société coopérative locale. En tant qu’actionnaire coopérateur, vous participerez à la gestion de la société et aux décisions.

Energie en Toit finance les panneaux grâce au capital apporté par les actions et par l’emprunt. Son chiffre d’affaire provient de la vente de l’électricité sur le réseau. Avec les bénéfices, elle développe de nouveaux projets et propose de petits dividendes à ses actionnaires (type livret A).

Démonstration par l’’exemple :

  • Un toit équipé de 60 m² de panneaux solaires produit environ 12000kwh/an, soit la consommation annuelle d’’électricité de 4 foyers et coûte 30 000 €.
    • Les citoyens contribuent à 30% de l’’investissement par les actions qu’ils prennent.
    • Les emprunts et les subventions font le reste.

Pour financer le projet, il faut environ 10 000 €. Les entreprises et les collectivités peuvent aussi Investir. Avec 100 familles qui participent à hauteur de 100 €, on démarre le premier projet !

Pour plus d’information vous pouvez contacter par mail Alain del Vecchio & Eric Cotteux membres du conseil d’administration à l’adresse :

Energie.en.toit@gmail.com

 

c’est possible et ils l’ont fait

Les survoltés d’Aubais

Centrales villageoises

Grappe solaire des Combrailles -Grenoble-

 

 

Et si nous investissions collectivement pour développer le photovoltaïque sur Montpellier ?

Et si nous investissions collectivement pour développer le photovoltaïque sur Montpellier ?

Bonjour à toutes et tous,

Nous vous invitons à vous joindre à un atelier-apéro sur le lanceinvitation projet citoyenment d’une dynamique citoyenne de production photovoltaïque sur Montpellier et ses alentours.
Où et quand ? Le mardi 11 juillet à 18h30 au Mas des Moulins (2452 Avenue du Père Soulas, Montpellier) ! Inscriptions et informations ici.
N’hésitez pas à transmettre l’invitation à toutes personnes qui pourraient être intéressées par cette démarche.

logo ECLRAlenka DOULAIN
Animatrice du réseau Énergies Citoyennes Locales et Renouvelables en Occitanie
ECLR Occitanie
Un réseau hébergé par Enercoop Languedoc-Roussillon
09.72.27.26.51. // 06.41.57.15.78.
alenka.doulain@ec-lr.org // Facebook

 

Concertation Gimel

Concertation Gimel

logo concertation gimelvue google GimelIMG_2724

La concertation pour l’aménagement de Gimel bat son plein et vous avez été déja nombreuses et nombreux à vous retrouver pour imaginer ensemble à quoi pourrait ressembler ce futur quartier en bordure de Montpellier.

Vous pouvez retrouver l’ensemble des travaux sur le site de la mairie

Vous pouvez aussi revivre la ballade sur le site FB de la concertation

La dernière étape de ce premier round de consultations se termine jeudi 15 juin 18 h à la maison Commune. Le rapport du cabinet de IMG_2729facilitation Lise Gallois, sera rendu au mois de septembre et ce sera l’occasion de tous se retrouver et d’envisager la suite à donner pour que les habitants qui ont envie de continuer leur implication s’organise afin de participer à cet aménagement.

 

La belle démocratie à Grabels

La belle démocratie à Grabels

Saillans, un chant, un piano et La Belle Démocratie sur les routes de France…

carte electeurEt si, pendant la campagne présidentielle, on parlait politique autrement ? Si au lieu de se lamenter sur notre démocratie, on se remontait les manches pour la relever. De mars à mai, au plus fort du délire politico-médiatique, nous serons sur les routes pour accompagner le lancement d’assemblées citoyennes partout en France.

Nous serons  dans votre village le 18 et 19 avril , sous la forme d’un mini-festival de 2 jours à la fois politique, musical et pratique autour d’une conférence articulée de Tristan Rechid « et si Saillans m’était conté ? » et d’un concert de Philippe Séranne « Le temps des gens ».

 

Une conférence articulée quésaco ?

  1. Une présentation d’environ une heure qui vous retrace les différentes étapes qui ont amené un petit village drômois vers l’expérimentation d’une démocratie réelle : les habitants ont entièrement repensé le fonctionnement de la mairie, en s’appuyant sur des méthodes d’animation issues de l’éducation populaire.
  2. Le lendemain, un atelier de formation en plus petit comité pour vous accompagner vers la mise en route d’une dynamique participative dans votre ville, village, quartier (…) avec la création d’une assemblée locale.

 

Pourquoi avec un concert ?affiche le temps des gens

Et si la poésie… en revers à l’hyper culture du marketing-divertissement qui glorifie l’homme dans la quintessence de sa bêtise : violent, dominateur, sexiste, conquérant et bien sûr éperdument matérialiste… et si la poésie, la musique, le théâtre, les arts nous aidaient à penser autrement, renverser nos repères, mieux voir l’invisible, l’indicible, ce qui nous est le plus précieux, nous émancipe, nous relie et nous élève… ? Etat d’urgence de la créativité ! Jamais la nécessité d’une révolution des modes de pensée, d’une audace d’inventer en dehors des schémas dominants n’aura été aussi pressante. Débridons les imaginaires ! Tentons l’impossible ! Réveillons en sursaut ! Enflammons le désir d’oser et la rage d’agir !

Retrouvez toutes les infos pratiques dans la rubrique « Evènement »

L’Accorderie est à Grabels : un système d’échange 100% temps pour temps

L’Accorderie est à Grabels : un système d’échange 100% temps pour temps

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Qu’est ce qu’une Accorderie ?

Une Accorderie vise à lutter contre la pauvreté et l’exclusion en renforçant les solidarités entre des personnes d’âges, de classes sociales, de nationalités et de sexes différents.

Une Accorderie développe, par l’échange de services et la coopération, les conditions d’une amélioration réelle, et au quotidien, de la qualité de vie de tous ses membres, les Accordeurs.

Ces derniers ont accès aux services des membres de « leur » Accorderie locale, ainsi qu’aux activités collectives d’échange, soit à des services d’intérêt général qui s’adressent à l’ensemble des Accordeurs.

Comment ça marche ?

Le principe est un échange temps pour temps. Après tout, une heure

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vie d’un Homo Sapiens vaut bien une heure de vie d’un autre Homo Sapiens. Ainsi donc, si vous donner une heure de votre temps à une personne, vous recevez un chèque d’une heure de temps que vous pourrez utiliser quand vous aurez besoin d’une compétence que vous n’avez pas.

L’Accorderie de Montpellier a vu le jour grâce à l’implication et au dynamisme d’un groupe de montpelliérains, tous futurs accordeurs, qui ont souhaité se lancer dans l’aventure d’une Accorderie à l’accent du Sud.

La création d’une association porteuse du projet, le Collectif Montpelliérain Pour Une Accorderie Et D’autres Solidarités Réciproques (COMASOR) en octobre 2013, a permis de donner corps au projet et de réunir toutes les volontés au sein d’une structure ad hoc.

Grâce au soutien de la Fondation MACIF et de plusieurs acteurs locaux de la cohésion sociale, l’Accorderie est officiellement agréée par le Réseau des Accorderies de France en avril 2014. L’installation dans les locaux du Faubourg, un espace partagé avec 4 autres structures qui partagent des valeurs communes autour de l’économie collaborative et de territoire, permet d’installer l’Accorderie en plein cœur de Montpellier et de bénéficier d’une plus grande visibilité.

L’Accorderie de Montpellier est opérationnelle depuis le mois de juin 2014.

L’Accorderie à Grabels

Aujourd’hui, l’Accorderie s’étend. L’Accorderie vient d’ouvrir une antenne avec le soutien du centre d’action social Gutemberg qui offre ainsi à l’association une visibilité vers les grabellois.

Si vous etes séduit par le principe de cet échange temps pour temps et que souhaitez rejoindre le réseau contactez Martine Buenoc  ou laisser un commentaire nous vous recontacterons.

L’Accorderie est bien adapté pour mener des projets à plusieurs où chacun peut ainsi s’investir et bénéficier d’un retour sur cet investissement qui ne viendra pas forcément de celui à qui on a donné.

 

qu’est ce qu’on attend…

qu’est ce qu’on attend…

Qu’est ce qu’on attend? le nouveau documentaire de Marie-Monique ROBIN

Depuis que le public découvre les personnages de « Qu’est-ce qu’on attend ? », on m’a plusieurs fois demandé s’ils avaient répété leur rôle, s’ils avaient un texte préparé, etc. Il n’en est évidemment rien ! « Qu’est ce qu’on attend ? » est un documentaire et pas un film de fiction. Les personnages sont de la « vraie vie », comme on dit. S’ils s’expriment avec autant d’aisance et de naturel devant la caméra c’est grâce à la confiance et aux liens que nous avons tissés au cours de mon année de tournage à Ungersheim. En les accompagnant sur le long terme, j’ai pu obtenir une expression plus authentique et plus profonde, que les entretiens mettent en valeur. Si bien qu’au moment du montage, j’ai eu bien du mal à ne pas dépasser la limite maximale des deux heures, notamment préconisée par les exploitants de cinémas (le premier « ours » dépassait les trois heures !) Il a fallu couper, et j’en nourris encore quelques regrets ! En revanche au moment de composer la bande annonce, j’ai eu peu d’hésitations pour choisir ce qui faisait la quinte-essence du film. De tous les sentiments que transmettaient mes « acteurs » (acteurs d’une histoire et non d’une fiction), ce qui m’a le plus touchée est leur fierté d’accomplir quelque chose d’exceptionnel.

Marie-Monique ROBIN

Voir la bande annonce : https://vimeo.com/183460957

Sur Facebook : www.facebook.com/QUEQA

 

 

La grainothèque

La grainothèque

grainothequesemencesapartagerLa Grainothèque: Prenez & déposez librement les graines qui vous plaisent.

Une grainothèque, qu’est ce que c’est : Comme dans une bibliothèque où l’on emprunte des livres, la grainothèque est un lieu où l’on « emprunte » des graines. C’est un échange gratuit, ouvert à tous, qui permet aux citoyens de se réapproprier les semences de leurs jardins et balcons, de préserver la biodiversité et de découvrir des variétés oubliées. Ceux qui le souhaitent peuvent « emprunter » un sachet de graines qu’ils pourront restituer après récolte ou remplacer par une autre variété de leur potager. L’idée étant de créer un système d’échange où les personnes ayant pris des graines en ramèneront d’autres, dans le but d’alimenter la grainothèque.

La grainothèque de Grabels a été inaugurée le samedi 3 septembre 2016 lors de la foire des associations.

Toute l’année, la grainothèque est a votre disposition à l’accueil du Centre Gutemberg.

Pour plus d’information, consultez la page web de la grainothèque

Vous pouvez consulter le guide « Reproduire ses graines au jardin« , de Graines de Troc.

Contacts : Renaud renaud.jardin@centregutenberg.com, 04 67 10 08 31 (au centre Gutemberg)

Documents Partagés (pdf)

Documents Partagés (pdf)

Vous trouverez ci dessous des liens vers des documents pdf concernant divers aspects de la transition, n’hésitez pas à en proposer d’autre :

« Guide des Initiatives de Transition » – de Ben Brangwyn et Rob Hopkins,  Traduction par Maxime David

« La révolution d’un seul brin de paille » –  de Masanobu Fukuoka

« L’énergie durable — Pas que du vent ! » – de David J.C. MacKay

« Mon commerçant m’emballe durablement » – Zero Waste France

« Mon événement zéro déchets » – Zero Waste France